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SNCF & RATP: Le disservice public laisse Paris dans les choux

disservice: Noun, an act intended to help that turns out badly. "he did them a disservice"

J'ai la malchance d'aller au travail en transports en commun. J'ai aussi la double malchance d'emprunter un RER RATP et un RER SNCF dans mon périple quotidien. C'est en général (quand tout va bien) 1h05 qu'il me faut pour parvenir à mon lieu de travail. Mais depuis deux semaines, c'est entre 1h20 et 1h55 qu'il m'aura fallu, sans exceptions.

Comment peut-on parler de service public dans ces conditions? Mais le problème ne serait pas si grave si on avait d'autres moyens de transport...

Depuis que les verts sont à la mairie de Paris, ils ont pris pour cible les automobilistes. C'est une noble cause que de préserver notre planète - ou devrais-je dire d'essayer? Car depuis leurs actions, le nombre d'automobilistes dans les rues de la capitale a baissé, certes, mais la pollution n'a malheureusement pas suivi. Moins de gens qui roulent plus longtemps ne veux pas dire moins de pollution.

Mais quand bien même on supprimerait les voitures, comment se déplacerait-on? Certainement pas par les transports en commun. S'ils marchaient de manière fiable et non-interrompue, peut-être, mais dans l'état des choses, certainement pas. Sans compter que le poids des syndicats dans ce "service" public en serait encore renforcé: à la moindre grêve, ça serait vraiment la ville entière qui serait paralysée. Dieu sait qu'on n'a pas besoin de ça.

Et que dire de l'activité économique de la capitale? Eh bien les chiffres sont là: Une récession est en cours. Est-ce lié au fait de mettre des bâtons dans les roues des automobilistes? Qui sait...

Peut-être faudrait-il leur donner un ou deux cours d'histoire. Le premier facteur de développement économique d'une région est son accessibilité à des moyens de transports. C'est vrai depuis le moyen-âge. Ca l'est encore aujourd'hui.

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